Biomimétisme et économie circulaire... imaginez que cela fonctionne aussi en politique !

Je suis complètement passionnée par ces 2 sujets qu’est le biomimétisme & l’économie circulaire 
Ces 2 sujets sont totalement liés :

  • Le biomimétisme c’est observer le cycle naturel d’écosystèmes animal ou végétal et s’en inspirer. C’est observer les qualités chimiques et physiques d’un coquillage, d’une feuille d’arbre ou d’un insecte et s’en inspirer pour innover et créer.
        Exemple : l’interdiction, en 2010, des combinaisons inspirées par la peau des requins qui permettaient aux nageurs qui en portaient de toujours gagner

  • Ces innovations et ces créations inspirées du biomimétisme ont un atout de taille : elles ne produisent pas de déchets. En s’inspirant de la nature, on ne peut pas produire de déchet, puisque le déchet n’existe pas dans la nature. 
  •  Le déchet n’existe pas car la nature est organisée en écosystèmes interdépendants. Ce qui pourrait être un déchet dans un espace indépendant est en réalité une ressource pour un autre écosystème.
 
        Exemple : le crocodile du Nil qui a comme brosse à dents un oiseau particulier : le pluvian d'Egypte qui a des sangsues directement livrées à domicile !
  
  • Déchet-ressource ou ressource-déchet…c’est la même chose, c’est ce que l’on peut aussi appeler de la matière première secondaire ou de la nouvelle matière … c’est la base même de la définition de l’économie circulaire. L’observation de la nature pour l’écoconstruction et le développement de l’écologie industrielle est la véritable solution sur une planète finie avec certaines ressources limitées.
  • Comment décrire et comprendre la notion d’interdépendance et les relations entre 2 écosystèmes ou espèces sans imaginer une relation de force, de dominé-dominant…voire de hiérarchie ?
    Un des exemples d’interdépendance le plus connu, et depuis des générations : le riz qui pousse de façon naturelle partage son espace avec un canard. Le canard mange les parasites qui pourraient polluer le riz et les mauvaises herbes, en pataugeant dans la rizière le canard favorise le développement des plants de riz. Tout cela pour que l’on se régale avec un canard laqué accompagné d’un riz blanc !
Dans cet exemple, c’est qui le patron ? C’est qui qui commande ? C’est qui qui est plus important que l’autre !
Personne. L’un a besoin de l’autre et réciproquement !

  • Si l’on transpose cela au niveau des entreprises et de l’industrie, un système sans organigramme, sans hiérarchie, sans patron… c’est peut-être possible pour la nature… mais pas pour les hommes !
  •  Pourtant les SCOP (Société coopérative de production) ou SCIC (Société de coopérative d’intérêt collectif) qui se développent sont des entreprises qui ont des clients, qui produisent, qui gagnent de l’argent, qui font des bénéfices, qui payent les salariés et les fournisseurs, qui s’agrandissent et se développent. Et c’est plutôt bien pour l’économie et l’emploi local !

Et si j’osais aller plus loin… et que j’imaginais un monde politique, des hommes et femmes politiques qui s’inspireraient du biomimétisme et de l’économie circulaire…
Cela pourrait ressembler à cela :
  • Un écosystème composé de personnes, toutes différentes, toutes apportant ou contribuant d’une façon qui lui soit propre, dans l’intérêt de tous, sans oublier ou laisser  l’un d’eux de côté. Une société sans déchets !
  • Pour chaque sujet, celui ou ceux qui seraient reconnu par ses pairs comme les plus compétents, expérimentés ou ingénieux piloteraient et définiraient les grandes lignes directrices avec tous les volontaires. Un groupe interdépendant !
  • Tout projet ou démarche proposerait à chacun d’y contribuer à hauteur de ses compétences ou idées. Un fonctionnement de type démocratie participative !
  • Une transparence et une communication pourrait circuler entre tous : innovateurs, concepteurs, contributeurs, utilisateurs…

Idriss Aberkane dit que toute idée, projet ou révolution passe par 3 étapes : Ridicule, Dangereux, Evident.

Certain trouveront cet article « Ridicule », certain imaginent 2017 comme une année « Dangereuse » et de nombreux faizeurs ou les politiques qui comptent avec la société civile l’imaginent « Evidente » !


Et vous, comment imagineriez-vous ce nouveau modèle politique ? Ce modèle qui nous donne envie, en 2017, de participer, de nous impliquer et de donner envie d’aller voter POUR !

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