Et si chaque gare du Grand Paris Express donnait naissance à une mégastructure urbaine

La construction du Grand Paris Express va générer près de 400 millions de tonnes de déblais de terre qui vont nécessiter la rotation quotidienne de 2 500 camions, pendant 6 ou 7 ans.

Que faire de cette terre ? Comment réduire le nombre de camions qui provoqueront des nuisances sonores, du trafic et des embouteillages ?

Fabrication de briques locale en terre crue 
De très beaux projets d'usine mobile émergent afin de de fabriquer des briques en terre crue comprimées. Ces briques pourraient permettre de construire des logements et des bâtiments à proximité de chaque gare. Cela permet de valoriser les terres extraites, de créer des matériaux "bas carbone" et de limiter les émissions de gaz à effet de serre tout en développant l'emploi local. Une illustration parfaite de l'économie circulaire !


De la brique en terre crue à la mégastructure urbaine
Pour aller encore plus loin et faciliter l'usage de ces briques en terre, des mégastructures urbaines pourraient voir le jour à proximité de chaque gare, par la création d'enveloppe ou de couverture commune. Dans la lignée architecturale de chaque gare ou dans celle des quartiers environnants, de grandes toitures pourraient être construites, avec ou sans façades. Ces structures permettraient de construire d'importants volumes habitables en ossature bois, en paille...et en briques de terre crue !

Un nouveau modèle économique pourrait émerger. La Métropole, les communes et/ou des investisseurs pourraient construire ces contenants, puis, au fur et à mesure, le contenu pourrait être aménagé.


La mégastructure urbaine de services
Ce contenu peut abriter des structures publiques comme l'exemple de l'Akademie Mont-Cenis et accueillir un espace culturel composé d'une bibliothèque, de bâtiments administratifs, de salles de réunion et d'espaces pour la petite enfance. Une construction de ce type peut aisément se faire sur plusieurs années et ainsi se déployer sur plusieurs années budgétaires.




Ces mégastructures urbaines peuvent aussi accueillir un "village" artisanal qui peut permettre aux artisans locaux de partager un espace, voire de stocker du matériel. Cette espace pourrait abriter une place de marché de matières premières secondaires (il s'agit de matériaux issus de la déconstruction qui peuvent servir pour de nouveaux usages ou de nouvelles constructions). Elles peuvent aussi accueillir de la mixité d'usage (bureaux, tiers-lieux, logements)


La mégastructure urbaine de logements individuels
Le contenu peut être mis à disposition pour du logement individuel. Cela favoriserait la construction d'habitat individuel de type "maisons en bande", Ce type d'habitat permet aux propriétaires de disposer d'un "pavillon" individuel et d'un espace vert qui peut être personnel ou, selon les projets, des jardins partagés, des serres en toitures ou une mini-ferme (en fonction de la taille de la mégastructure). Exemple d'habitat individuel à Vaudoncourt, dans le Doubs. 



Construisons la permacité
Cette forme de construction peut avoir un impact économique positif avec un prix au m2 plus attrayant et un impact environnemental non négligeable en permettant à la ville de se reconstruire sur elle-même, en évitant l'étalement afin de préserver les sols et les espaces, naturels et agricoles de proximité.

C'est un premier pas vers la permacité qui encourage la symbiose entre les écosystèmes humains et naturels... en résolvant le traitement des terres extraites lors des grands chantiers.



Comité d'orientation stratégique de la Maison Méditerranéenne du Climat



Jeudi 14 décembre 2017, en préfiguration des 1ères rencontres, réunion du comité d’orientation stratégique de la Maison Méditerranéenne du Climat et déclaration de chaque membre.

Déclaration de Florence Presson « Je m’exprime en tant qu’adjointe au Maire de Sceaux, membre du conseil d’administration de l’Institut National de l’Economie Circulaire (INEC) et je conseille Xavier Lemoine, vice-président de la Métropole du Grand Paris. L’économie circulaire est stratégique pour le développement d’une métropole attractive, qui a du sens et qui réunie économie et environnement.

Nous souhaitons que la Maison Méditerranéenne du Climat soit :
- une Maison des solutions,
- une Maison des possibles,
- une Maison inspirée de toutes nos expériences et bonnes pratiques,
- une Maison inspirante pour tous les acteurs et parties prenantes, de l’enfant au sénior en passant par les jeunes, les familles, les associations & organisations, les entreprises & startups, les élus et tous les citoyens. Les citoyens sont très importants car ils sont les experts de leur territoire.

Sachez Monsieur le Président, Madame la vice-présidente, chère Assiya, que vous pouvez compter sur :
- Xavier Lemoine, vice-président de la Métropole du Grand Paris,
- François-Michel Lambert, président de l’Institut National de l’Economie Circulaire,
Et sur moi-même pour que cette Maison soit LA maison du développement économique avec et pour le climat et la biodiversité.

Je serais votre relais auprès de l’Association des Maires de France (AMF) et de mes collègues en France. »






Florence Presson & Ilyas El Omari (Président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima - CRTTA)

Apporter une pierre pour construire la Maison Méditerranéenne du Climat


Les 15 et 16 décembre 2017 marquent la date de création de la Maison Méditerranéenne du Climat.


Dans la suite de la COP21 et COP22, des engagements des états et pour installer plus durablement les MedCOP (Forums méditerranéens pour le climat), tous les pays qui bordent la Méditerranée se sont réunis à Tanger, sur l’invitation de Ilyas El Omari, président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, de sa vice-présidente Assiya Bouzekri et sous le haut patronage de Sa Majesté Mohammed VI.


De gauche à droite : Florence Presson (Adjointe au Maire de Sceaux), Mounir Hadroug (Maire de Djerba), Christophe Madrolle (Chargé de projet Méditerranée et Europe auprès de Nicolas Hulot), Thierry Vallat (Consul général), Caroline Pozmentier (Vice-présidente Région PACA), Ilyas El Omari (Président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima - CRTTA), Assiya Bouzekri (Vice-présidente CRTTA)

La région méditerranéenne est particulièrement concernée par les bouleversements climatiques en cours : incendies, agriculture menacée, stress hydrique, chaleur insupportable, pollution atmosphérique... Une élévation de 50 à 80 cm de la Méditerranée aura un impact considérable sur l’ensemble des territoires, au nord comme au sud, provoquant d’importants flux migratoires et de nombreux réfugiés climatiques.

La lutte contre le changement climatique n’est plus le sujet, il s’agit de mettre en place les actions nécessaires pour s’adapter et atténuer les changements climatiques.
Outre l’engagement individuel des pays, la région méditerranéenne est une terre d’initiatives, à une échelle cohérente, pour que tous les acteurs publics et privés travaillent en coopération, tous pays confondus.

Cette Maison Méditerranéenne du Climat a une vocation internationale et locale. Elle est à la rencontre des acteurs économiques et des territoires, tout en intégrant une dimension multi-acteurs (associations, fondations, ONG, institutions…) et les citoyens.   
Elle est physiquement à Tanger et virtuellement au cœur de tous les pays méditerranéens.
Sa mission est d’être un lieu de ressources, de concentration de réseaux existant, de renforcement de capacités, d’incubation et d’accompagnement de projets.

Elle assurera le secrétariat permanent des MedCOP Climat en assurant un rôle de capitalisation et de mutualisation des ressources pour les régions organisatrices tout en assurant un rôle de veille et de production collective. Elle évaluera, d’années en années les avancées des propositions de l’Agenda des solutions du climat et du suivi des objectifs.

Elle renforcera transversalement les capacités des acteurs locaux autour de 4 axes principaux : finance, système MRV (Mesurer, Reporter, Vérifier), gouvernance territoriale et innovation.
Elle sera un lieu d’accueil et d’organisation d’événements en lien avec le climat.
Elle organisera les rencontres annuelles de la Maison Méditerranéenne du Climat.

Cette maison se veut être un accélérateur de transition(s) nécessaires à l’atténuation et l’adaptation des changements climatiques tout en étant un espace de production de nouvelles formes de partenariats multi-acteurs basé sur la solidarité, la complémentarité et l’innovation partagée.



 Les pays représentés sont, entre autre : Belgique, Espagne, France, Jordanie, Grèce, Iles Comores, Liban, Luxembourg, Palestine, Sénégal, Tunisie, Malte, Mali, Maroc…


Le premier appel à projet de la Maison Méditerranéenne du Climat a permis l’émergence de 25 projets, tous aussi remarquables, tous portés par des entreprises ou citoyens engagés dans l’action. Tous les projets peuvent être mutualisés et dupliqués. Ils sont divers et dans de nombreux domaines. Voici quelques exemples de la Maison Méditerranéennes des solutions : 

- Zakaria Sadik présente MPC qui construit des bâtiments bas carbone à partir de pierres excavées qui sont confinées dans des cages en grillages, puis enduits de terre et de chaux,

- Antoine Horellou présente CoolRoof qui propose de peindre les toits plats en blanc afin de renvoyer la chaleur et ainsi limiter l’usage des climatisations et ventilateurs,

- Anoir Boubakri présente Green Desert qui lutte contre la désertification par l’extension des espaces cultivables avec des techniques optimisant l’usage de l’eau et la valorisation du patrimoine locale et traditionnelle des femmes,

- Marie-Anne Le Meur présente les jeux et activités de sensibilisation des jeunes sur la qualité de l’air pour l’émergence de réflexion écocitoyenne,

- Adil Gaoui présente AAQIUS qui développe la mobilité douce et décarbonée à l’aide de cartouche de stockage solide de l’hydrogène

Pour que le transhumanisme devienne un Commun

Aujourd'hui nous voyons le transhumanisme comme un danger, un pas vers un avenir incertain ou comme une chose insignifiante, un terrain de jeu pour hommes riches. Médias, politiques et grand public s'en soucient peu et lisent de temps en temps de rares papiers sur le sujet et l'émotion monte et se limite à Pour ou Contre, avant de passer à un autre sujet de lecture ou de conversation.


Nous pouvons rester dans ce registre, voire, monter au créneau, écrire et dire tout le mal que nous pensons sur le transhumanisme. Nous pouvons mettre toute notre énergie contre ce sujet. Nous pouvons aussi le nier et considérer qu'il s'agit d'une démarche digne d'un manga, d'un film ou d'une bizarrerie journalistique ou d'une personne qui attire l'attention pour exister !

Je pense que que nous raterions une belle opportunité et que ce serait un énorme gâchis d'avenir si nous restions sur ces considérations. 

Pour la plupart des scientifiques et des chercheurs, ce sujet est avant tout un sujet de santé publique. Une solution pour pouvoir pallier à des handicaps, pour limiter ou soigner les maladies neurodégénératives. Il s'agit de recherches médicales "classiques" en utilisant les ressources et moyens du 21ème siècle et principalement le numérique.  Cela va dans l'intérêt de tous, pour l'intégration de tous dans la société et le mieux-vivre ensemble.
Nous n'avons pas le droit d'empêcher de bloquer ces recherches, qui sont dans l'intérêt de tous, par la crainte que l'Homme réparé devienne l'Homme augmenté, voire qu'il passe à l'Homme augmenté sans passer par la case Homme réparé, en touchant directement l'immortalité !
Ces recherches sont attendues par les enfants qui ne sont pas nés égaux, par les accidentés de la vie, par les personnes atteintes de maladies orphelines.

Toute innovation peut être détournée de son objet initial. Lorsque Enstein a travaillé sur l’effet photoélectrique et établit l'équivalence entre la matière et l’énergie d’un système, il n'imaginait pas que ses recherches le transformeraient en créateur de la bombe atomique !!!
Nous ne pouvons et devons ignorer les abus que représentent le transhumanisme derrière la démarche de santé publique et la construction d'un bien commun.

Au nom du bien commun, certains préféreront stopper ces recherches (surtout s'ils sont en bonne santé, gagnent bien leur vie, et n'ont pas rencontré de graves incidents ou accidents dans leur vie). Dans le doute, peut-être faut-il les écouter et les suivre ?
Mais nous ne pouvons nier qu'un certain nombre de grandes entreprises, de chercheurs privés, de personnes très fortunées ont actuellement des équipes qui travaillent sur ce sujet. 

Alors que faire ?
Il est indispensable qu'un conseil scientifique indépendant, couplé à un comité d'éthique transdisciplinaire se développe et prenne le sujet en main. Il s'agit d'une priorité car il y a urgence. Ce n'est possible que s'il y a une volonté Politique forte. 
Aujourd'hui, je ne suis pas certaine que les femmes ou les hommes politiques se soient penchés sur ce sujet et qu'ils en aient saisie l'importance.

Je ne peux imaginer que certains grands dirigeants de pays ne se mobilisent pas sur ce sujet. C'est en effet une source de développement important et de changement d’échelle.  De nombreux pays n'ont rien à perdre, ils ont une population jeune, enthousiaste et très bien formée. Aucun pays ne doit rater le coche.

Toute petite j'ai entendu la phrase : « En France on n'a pas de pétrole, mais on a des idées". Cette phrase n'était pas la phrase publicitaire d'un chef d'entreprise, une idée fumeuse mais bien une démarche enthousiasmante pour sensibiliser l'importance de l'énergie auprès de tous. Ce fut un boosteur d'intelligence humaine et collective pour trouver des solutions et ouvrir la porte des possibles car les citoyens l'appliquaient dans de nombreux autres domaines.


Aujourd'hui nous devons nous mobiliser pour que le transhumanisme devienne un Commun.

Facile à dire, mais pas évident à mettre en place, d'autant qu'il ne reste pas beaucoup de temps.
La Silicon Valley est à la pointe, on ne peut ignorer les démarches, entre autre, de  Ray Kurzweil (co-fondateur de Google), d'Elon Musk (Tesla, SpaceX), de Peter Thiel (co-fondateur de Paypal). Pour certains, le transhumanisme = immortalité. Mais nous ne pouvons nier que quelque soit leurs raisons, leurs recherches, leurs expérimentations et leurs moyens qu'ils mettent à disposition pour développer les nanotechnologies, les sciences cognitives, les manipulations génétiques et les liens entre un cerveau humain et un cerveau d'ordinateur, sont réels et porteurs de véritables avancées.

Alors plutôt que de s'opposer à eux, construisons une démarche politique pour travailler avec eux en définissant un cadre éthique. Mais il s'agit d'innovations, d'inventions et je ne sais pas si le terme de "cadre" est le plus approprié. Il serait plus cohérent de travailler à un "cadre agile", un cadre qui s'adapte et se réajuste au fur et à mesure des avancées. 
C'est grâce à la diversité des membres de ce, ou ces, groupes de travail que nous atteindrons l'objectif et que le transhumanisme deviendra le bien commun de tous.

Bien évidemment, j'ai quelques idées et propositions sur ce sujet, comme de nombreuses personnes, et vous aussi, j'en suis certaine.
Je propose à chacun de vous de commenter cet article avec vos idées, vos projets, vos avancées.
Pour ceux qui découvrent le sujet ou qui pensent ne rien pouvoir proposer, alors, sans réfléchir, posez les mots qui vous viennent à l'esprit, là maintenant, réagissez. Rien n'est idiot, le plus petit apport est important, Twittez, Facebookez, Instagramez, Snapchatez, parlez-en autour de vous pour que le transhumanisme devienne un sujet commun d'échanges et surtout un Commun. 




Notes complémentaires & définitions :
- Nous sommes tous concernés, ce sujet ne peut et ne doit rester celui d'une catégorie de personnes : chercheurs, hommes politiques, businessman...

- Commun = ressource, idée, concept qui appartient à une communauté (à tous, sans appropriation individuelle) et dont les règles de gouvernance sont clairement définies.

- Transhumanisme = démarche internationale définissant les sciences et les technique aptes à développer et améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains.




Qu'est-ce qu'une Ville résiliente ?

Nous entendons souvent parler de "Ville résiliente", où le terme de résilience, dans l'imaginaire de ceux qui l'utilise, est assimilé au sens qui est appliquer aux hommes, en psychologie ou sociologie.

En ce qui concerne les villes, la résilience n'est pas une solution pour répondre à une crise, à un problème ou à un risque. Il ne s'agit pas d'un état temporaire à surmonter, mais plutôt un changement de fond, c'est une évolution qui est à accompagner...et non une révolution qui nous ramènerai au point de départ.
C'est la prise de conscience des transitions que nous vivons :

  • les transitions dans le monde du travail (lieux, nombre d'heures, chômage, distinction entre le travail et l'activité, adéquation entre les offres et les demandes, formations initiales et continues...),
  • les transitions nécessaires pour anticiper et s'adapter aux changements climatiques avec les impacts sur l'environnement et la biodiversité (pollution atmosphérique, brut, santé, ressources naturelles, alimentation...), 
  • les transitions du monde économiques (nouveaux modèles, crises financières, volatilité des marchés, dépendance aux aléas financiers du coût des matières premières...),
  • les transitions sociales (ascenseur social en panne, accès à la formation, éducation, diversité culturelle, perte des repères idéologiques, isolement, changement de forme de la "famille"...)

Une ville résiliente est une ville qui perçoit ces changements de société, qui voit chaque jour la façon dans les citoyens subissent ces transitions et qui est consciente de ses propres impacts environnementaux, sociaux et économiques.
Des impacts dans de nombreux domaines comme :

  • la construction de nouveaux logements ou la rénovation des anciens qui génèrent un besoin croissant en matières premières tout en produisant énormément de déchets (déconstruction, extraction de terres...),
  • l'augmentation des déplacements provoque de la pollution et une pression importante dans la vie des personnes,
  • le développement des périphéries et de l'étalement urbain se fait au détriment de la nature environnante avec de graves conséquences sur les terres agricoles, la notion de propriété, l'allongement des temps de transports maison-travail...
  • la diminution des revenus des citoyens avec une classe moyenne beaucoup plus en difficulté, un % de foyers imposables en baisse, de la paupérisation...
  • la baisse des dotations de l'Etat et la mise en place de mesures de péréquation parfois inadaptées,
  • l'accroissement des ruptures générationnelles, numériques, culturelles... nécessitant un accompagnement de plus en plus fort des collectivités qui continuent à jouer un rôle de service public de proximité garant de la sécurité de tous et du mieux vivre ensemble.


Malgré ces contraintes fortes, l'objectif des élus locaux est de conserver, voire de développer le niveau de service pour tous, tout en engageant au sein de ses services, les transitions professionnelles nécessaires.

Pour atteindre l'objectif, l'ambition des élus locaux, qui ont une vision pour leur ville, est de développer une ville résiliente sur un certain nombre d'axes et de domaine, comme  :

  • Faciliter la collecte et la réparation des objets et des biens, afin d'éviter le traitement des déchets qui est de plus en plus coûteux (coût des transports, impacts de pollution puis dépollution...) : c'est la mise en place de Repair Café, d'atelier de réparation...
  • Intensifier l'usage des biens avec des brocantes, des trocantes, la mise en place de plateformes numériques de partages, de prêts et/ou de locations...
  • Favoriser les installations de ressourceries en prêtant des locaux à conditions privilégiées, en mettant à disposition des espaces éphémères (exemple d'un bâtiment quie sera amené à être détruit lors d'un prochain programme immobilier...)
  • Encourager l'installation de tiers lieux afin de réduire et d'optimiser l'usage des m2 de bureaux, partager des moyens et services, diminuer les déplacements, mettre fin à l'isolement des indépendants, permettre des rencontres et le développement de business...
  • Optimiser les déplacements avec la mise en place de plan de déplacement optimal, de l'auto-partage, du covoiturage, en facilitant l'usage du vélo, en mutualisant et développant des solutions innovantes de logistique urbaine...
  • Limiter le gaspillage alimentaire en créant des liens avec des associations caritatives locales
  • Jouer un rôle de facilitateur au sein de l'écosystème économique local en réunissant les entreprises locales ou en en recherchant afin de créer un écoparc ou des ensembles cohérents permettant de mutualiser des biens et des ressources, et ce, quelque soit l'échelle (exemple : collecte du papier, les déchets des uns deviennent les ressources des autres, mise en place de cuisines partagées...)
  • Former sur les consignes de tri pour développer des filières de recyclage et créer les emplois associés 
  • Sensibiliser et accompagner les citoyens pour faire évoluer les comportements liés à la consommation
  • Acheter des produits locaux et bio pour encourager et développer les filières agricoles locales, voire innover avec des projets d'agricultures urbaines, de permacultures...
  • Intégrer des clauses particulières dans les marchés publics afin de favoriser : le local, les matières recyclées et recyclables...
  • Devenir un terrain d'expérimentation pour des startups, des associations innovantes, des entreprises locales...
  • Accélérer les liens entre les étudiants, les retraités et les cadres en favorisant des actions de type hackathon, bourse aux stages, coup de pouce pour le premier emploi...

Une ville résiliente est un ville qui développe sont attractivité commerciale, touristiques et économiques. Cette notion se décline à toute les échelles : villages, territoires, métropoles, régions...
L'économie circulaire permet de répondre à ce challenge.


C'est notre responsabilité, en tant qu'élu, d'accompagner toutes les parties prenantes concernées pour qu'elles deviennent actrices de ces changements.



3ème Forum Economique de La Tribune & Le journal du Grand Paris

L’économie circulaire pour les Startups

Nous vivons une époque formidable !
Celle où seule l’imagination est notre limite.

Le travail réalisé par toutes les instances (associatives, entreprises, presse and co) pour la COP21 a permis de sensibiliser, de vulgariser, de mettre en avant l’état des lieux et le champ des possibles avec des actions mis en place au cœur des pays, des territoires et au niveau local.
Ceci dans tous les domaines d’activités et pour tous les acteurs de l’entreprise à la collectivité en passant par le milieu associatif, les assureurs…
La signature de l’accord de Paris signe l’introduction de nouvelles solutions mieux adaptées à l’environnement

Cette prise de conscience de la finitude des ressources mondiales, de l’importance de la biodiversité, du biomimétisme a permis de définir l’économie circulaire comme LE modèle économique facilitant la transition vers un nouveau paradigme économique et sociétal, une nouvelle vision d’à venir.

Dans ce champ économique tout est à imaginer et construire ; tout le monde part du même point et c’est ce qui donne l’impulsion à toute personne ou structure pour oser.
Oser exprimer, oser proposer, oser innover, oser lancer une idée, oser !
Le support qui permet de passer de l’idée au projet et à la réalité, c’est le numérique et la technologie.

J’ai eu la chance de travailler pour un groupe d’inventeurs lyonnais un peu fous, je me souviens :
- la difficulté d’auditer des solutions qui existaient ailleurs,
ð Quoi de plus facile aujourd’hui que de faire une petite recherche sur le Net et d’avoir les références et publications correspondantes à un sujet 

- contacter des chercheurs ou inventeurs à l’étranger étaient mission quasi impossible
ð Le lieu n’a plus d’importance, tout le monde travail dans le même espace

réaliser un prototype était difficile et couteux
ð L’imprimante 3D et le financement participatif est accessible à tous

- Et pour finir, protéger efficacement une idée (autre que l’enveloppe solo) voire déposer un brevet était un rêve faute d’avoir le financement adéquat
ð Le problème ne se pose plus avec la création d’une blockchain permettant de référencer les innovations et inventions

Le témoignage que je viens de vous livrer ne se passait pas au temps de la préhistoire… même si cela y ressemble.

Outre le fait d’être facilitateur, le numérique et la technologie sont un excellent accélérateur. Quand on parle aujourd’hui de la Blockchain, certain en parle au futur… alors qu’une nouvelle génération de Blockchain est déjà sur le point de voir le jour : La Blockchain où le hash cryptographique et le contrôle de l’authenticité sont libres et partagés ou totalement privée pour une communauté ou un consortium particulier

C’est avec ce type de solutions que l’économie circulaire se développe et que de nombreux jeunes peuvent expérimenter et développer l’économie de partage.
Rien de plus simple que de réunir des personnes, des voisins, des clients, des adhérents,  des salariés sur une même plateforme pour les faire partager des biens ou des services.

Ces solutions permettent de répondre à de nombreuses problématiques actuelles comme :
- La lutte contre le gaspillage alimentaire
ð En partageant les produits et en anticipant les fins de vie 

L’intensification d’un usage
ð Exemple de la voiture partagée ou le co-voiturage

- Les mises en relation en tout genre

- La création de nouveaux emplois locaux 

La semaine dernière, j’ai rencontré 6 jeunes qui ont créé des startups dans différents domaines. Ils étaient invités à témoigner dans l’IUT où ils avaient fait leur étude.
Leur message était clair, on ne peut plus parler d’un modèle économique unique. Certain avait déjà changé 3 ou 4 fois de modèle en 1 an d’existence. Un business plan sur 3 ans n’a plus de sens, c’est l’agilité et l’adaptation qui font la différence.
Eux l’ont compris, pas forcément les enseignants… ni les banquiers !

Mais ne limitons pas les startups à l’affaire des jeunes. Ce domaine des possibles donné par l’économie circulaire est ouvert et accessible à tous. La définition de la startup n’est pas associée à l’âge de ses créateurs ou de l’entreprise ! 
La startup est cette entité innovante qui expérimente toute les solutions, qui est souple, qui ne fait pas d’erreur mais, acquiert de l’expérience…

Les startups ne sont pas les seules organisations à s’inscrire dans ce nouveau modèle économique. J’ai eu la chance de rencontrer il y a quelques semaines une ingénieur d’études de chez CERQUAL = Organisme de certification de Qualitel qui existe depuis plus de 40 ans et qui certifie les logements (neufs et en rénovation) en délivrant des labels NF, HQE…
Leur objectif 2017 est de faire évoluer leur référentiels pour intégrer des exigences liées à l’économie circulaire, ceci en accompagnant les professionnels en questions.


Ces 2 exemples mettent en évidence que bientôt nous ne parlerons plus que d’économie sans aucune précision,  car le circulaire sera la normalité !


Retour en images de ce Forum :
http://www.demain.fr/le-forum-du-grand-paris-et-leconomie-circulaire/



Mon intervention lors du forum économique du 9 décembre 2016 à la Maison des Travaux Publics organisé par La Tribune et Le journal du Grand Paris

2020 – Elus par des robots ?

Mesdames, Messieurs les Maires de France, en 2020 serez-vous, serons-nous élus dans nos communes par des citoyens ou par des robots ?

Beaucoup n’iront pas plus loin et ne liront pas cet article, pensant à une faute de frappe  et qu’il s’agit de 2050 ; un peu comme les objectifs environnementaux 2020 qui passent maintenant à 2030 et 2050. D’autres penseront à une critique d’un nouveau film d’anticipation qui vient de sortir ou sortira bientôt. Ils ont oublié ceux d’il y a 20 ou 30 ans en arrière qui brossaient parfaitement notre société actuelle. Ne restons pas sur les images du passage au 21ème siècle et l’avenir en l’an 2000.

Nous sommes en novembre 2016, la révolution industrielle 4.0 n’est plus une révolution mais une évidence pour tous. L’industrie 4.0 est la suite logique des innovations et de l’évolution. C’est le Darwin du 20ème siècle !
La machine à laver le linge a été une révolution incroyable : beaucoup moins de pénibilité, 2 à 4 heures de gagnées chaque jour pour toutes les femmes, la possibilité d’avoir du temps pour autre chose : la vie associative, les échanges, la formation et le monde du travail. La machine à laver : une véritable révolution sociétale qui a joué un rôle dans notre société actuelle.

Certains reconnaîtront l’article rédigé par une femme dans cet exemple ! C’est vrai, mais c’est avec les 2 visions complémentaires des femmes et des hommes que notre société change et que les révolutions industrielles se sont développées jusqu’à la 4.0.

L’objectif est de fabriquer en optimisant les ressources en raison de sa rareté, pour la ressource naturelle, et surtout de son prix, pour la ressource humaine. Il s’agit de fabriquer en s'adaptant à la consommation et aux attentes de chacun, quitte à les stimuler parfois ! Une bonne campagne de publicité et un marketing adapté permet à une entreprise de booster son chiffre d’affaire.

L’innovation est au cœur de cette révolution 4.0 et le numérique un outil facilitateur et accélérateur de ce mouvement. Cette révolution n’est pas restée cantonné aux entreprises, elle est dans la vraie vie de nous tous, des familles, des enfants (de plus en plus tôt), des seniors, des animaux (avec les puces, non plus dans les poils, mais, électroniques et attachés à leur collier ou tatouées !). C’est l’Internet, les objets connectés, les services apportés…tout ce qui nous facilite la vie, nous aide, nous amuse et nous apprends.

On n’imagine pas se déplacer sans son GPS et cuisiner sans son smartphone ou tablette. La vie c’est enregistrer les 1ères notes d’une musique pour retrouver le titre et le liker, parler à son cousin qui vit à l’autre bout du monde, découvrir un sujet en s’inscrivant à un MOOC, organiser ses vacances selon les conseils d’inconnus en allant même dormir chez eux, confier ses enfants à un inconnu qui les emmènera à Toulouse dans sa voiture…car il aime parler et a 4 étoiles sur 5 et pourquoi pas rencontrer la femme ou l’homme de sa vie du moment par points de compatibilité !

Et puis, il y a l’intelligence artificielle…ces programmes et algorithmes qui sont capables de se souvenir de nos dernières recherches, les mots que nous employons, nos goûts, l’endroit où nous nous trouvons pour nous apporter un maximum de services. C’est génial et personne ne peut s’en passer. 
Une petite réflexion sur notre accès à l'information, à force de "pousser" l'information que nous aimons, qui nous touche, qui nous ressemble, ces algorithmes développent autour de nous un monde qui nous ressemble. Un peu comme la campagne du pub ou de marketing décrite plus haut...

Si nous revenons un peu dans le champ politique, c’est de plus en plus compliqué. Comment départager 7 candidats qui se ressemblent mais qui ont quelques différences…pas que physiquement (blond(e)s, brun(e)s) ! Et puis, il y a un taux d’absentéisme croissant. Difficile de s’y retrouver.
Mais heureusement, il y a les premières applications qui comparent les programmes politiques des candidats et qui sont en mesure de nous présenter des synthèses, des axes et orientations qui vont nous aider à voter.

Le plus fort, c’est que d’ici 2020, il y aura même des algorithmes qui sauront interpréter ces programmes et nous proposer la femme ou l’homme politique le plus compatible avec nos valeurs, idées, convictions… Quel gain de temps et simplicité pour « aller » voter et en plus, pour « bien » voter !

L’algorithme c’est le robot d'aujourd’hui, pas celui en métal, le R2-D2 qui a bercé notre enfance, non, celui qui est invisible, qui est plus ou moins conçus et programmé par des hommes et des calculateurs.

Tous ceux qui ont trempé un peu dans l’informatique d'antan savent qu’il y a toujours des boggues dans les programmes, ces petits dysfonctionnements qui peuvent altérer le résultat d’un calcul. Ce n’est pas très grave lorsqu’il s’agit du programme de sélection d’un film, beaucoup plus pour une opération chirurgicale où l'atterrissage d'un avion !
Maintenant, il est vrai que nous n’étions que des informaticiens qui débutions, sans grande formation. C’était les premiers pas sur une nouvelle planète !

Quel serait l’impact de petits boggues lors du rapprochement entre ce que je suis, mes convictions, ma vision de demain et le candidat que mon petit robot me proposera ?
Et je n’imagine même pas le candidat féru en numérique ou avec une bonne équipe de geeks. Attention ce terme est pour moi positif et honorifique, c’est grâce aux geeks que les barrières de l’impossible tombent et que l’avenir ne se l’imite plus qu’à l’imagination !
Ce candidat pourrait analyser les attentes, les goûts et habitudes des citoyens de sa ville et construire son programme pour y répondre. Ce serait vraiment génial d’avoir des politiques qui prennent en compte les citoyens et la réalité de la vraie vie... !?!?


Et c’est comme cela, que les prochains Maires pourraient être élus par des robots !

Biomimétisme et économie circulaire... imaginez que cela fonctionne aussi en politique !

Je suis complètement passionnée par ces 2 sujets qu’est le biomimétisme & l’économie circulaire 
Ces 2 sujets sont totalement liés :

  • Le biomimétisme c’est observer le cycle naturel d’écosystèmes animal ou végétal et s’en inspirer. C’est observer les qualités chimiques et physiques d’un coquillage, d’une feuille d’arbre ou d’un insecte et s’en inspirer pour innover et créer.
        Exemple : l’interdiction, en 2010, des combinaisons inspirées par la peau des requins qui permettaient aux nageurs qui en portaient de toujours gagner

  • Ces innovations et ces créations inspirées du biomimétisme ont un atout de taille : elles ne produisent pas de déchets. En s’inspirant de la nature, on ne peut pas produire de déchet, puisque le déchet n’existe pas dans la nature. 
  •  Le déchet n’existe pas car la nature est organisée en écosystèmes interdépendants. Ce qui pourrait être un déchet dans un espace indépendant est en réalité une ressource pour un autre écosystème.
 
        Exemple : le crocodile du Nil qui a comme brosse à dents un oiseau particulier : le pluvian d'Egypte qui a des sangsues directement livrées à domicile !
  
  • Déchet-ressource ou ressource-déchet…c’est la même chose, c’est ce que l’on peut aussi appeler de la matière première secondaire ou de la nouvelle matière … c’est la base même de la définition de l’économie circulaire. L’observation de la nature pour l’écoconstruction et le développement de l’écologie industrielle est la véritable solution sur une planète finie avec certaines ressources limitées.
  • Comment décrire et comprendre la notion d’interdépendance et les relations entre 2 écosystèmes ou espèces sans imaginer une relation de force, de dominé-dominant…voire de hiérarchie ?
    Un des exemples d’interdépendance le plus connu, et depuis des générations : le riz qui pousse de façon naturelle partage son espace avec un canard. Le canard mange les parasites qui pourraient polluer le riz et les mauvaises herbes, en pataugeant dans la rizière le canard favorise le développement des plants de riz. Tout cela pour que l’on se régale avec un canard laqué accompagné d’un riz blanc !
Dans cet exemple, c’est qui le patron ? C’est qui qui commande ? C’est qui qui est plus important que l’autre !
Personne. L’un a besoin de l’autre et réciproquement !

  • Si l’on transpose cela au niveau des entreprises et de l’industrie, un système sans organigramme, sans hiérarchie, sans patron… c’est peut-être possible pour la nature… mais pas pour les hommes !
  •  Pourtant les SCOP (Société coopérative de production) ou SCIC (Société de coopérative d’intérêt collectif) qui se développent sont des entreprises qui ont des clients, qui produisent, qui gagnent de l’argent, qui font des bénéfices, qui payent les salariés et les fournisseurs, qui s’agrandissent et se développent. Et c’est plutôt bien pour l’économie et l’emploi local !

Et si j’osais aller plus loin… et que j’imaginais un monde politique, des hommes et femmes politiques qui s’inspireraient du biomimétisme et de l’économie circulaire…
Cela pourrait ressembler à cela :
  • Un écosystème composé de personnes, toutes différentes, toutes apportant ou contribuant d’une façon qui lui soit propre, dans l’intérêt de tous, sans oublier ou laisser  l’un d’eux de côté. Une société sans déchets !
  • Pour chaque sujet, celui ou ceux qui seraient reconnu par ses pairs comme les plus compétents, expérimentés ou ingénieux piloteraient et définiraient les grandes lignes directrices avec tous les volontaires. Un groupe interdépendant !
  • Tout projet ou démarche proposerait à chacun d’y contribuer à hauteur de ses compétences ou idées. Un fonctionnement de type démocratie participative !
  • Une transparence et une communication pourrait circuler entre tous : innovateurs, concepteurs, contributeurs, utilisateurs…

Idriss Aberkane dit que toute idée, projet ou révolution passe par 3 étapes : Ridicule, Dangereux, Evident.

Certain trouveront cet article « Ridicule », certain imaginent 2017 comme une année « Dangereuse » et de nombreux faizeurs ou les politiques qui comptent avec la société civile l’imaginent « Evidente » !


Et vous, comment imagineriez-vous ce nouveau modèle politique ? Ce modèle qui nous donne envie, en 2017, de participer, de nous impliquer et de donner envie d’aller voter POUR !

A quand un lieu ou vivre au coeur de la diver'cité et du mieux-vivre ensemble ?

Le 25 mai 2016, j'ai rêvé... de nouveaux quartiers qui se construisaient...et d'autres se rénovaient sur la base d'immeubles organisés de la façon suivante :

- au RDC : des magasins et 1 ou 2 salles communes (réunions, rencontres, repas partagés...)

- à la cave : caves et espace "buanderies" : machines semis-pro (loué directement aux fabricant qui en assure l'entretien et la maintenance) à disposition de tous et compris dans les charges payées

- sur le toit : 
   • des serres avec 1/5 en jardins partagés pour les habitants de l'immeuble. Les 4/5 utilisés dans un but de "nourrir" localement
   • un espace avec des panneaux solaires, des mini-éiliennes, des récupérateurs d'eau de pluie, 1 circuit circulaire d'eau usée

- au moins 1 étage avec des logements équipés de larges balcons et des logements destinés au 3-4 et 5ème âge, 1 espace multimédia, 1 salle de sport et de relaxation, 1 espace de type micro-crèche

- 1 petite cuisine centrale (préparation de repas : de la production sur le toit à la consommation...) permettant aux habitants de commander des repas, permettant aux écoles ou entreprises voisines d'avoir des repas) 

- 1 mini-mini data-center permettant de chauffer les logements et d'avoir des ressources numériques

- isolation, climatisation naturelle et mode de chauffage adaptés à la région et aux ressources (bois, boue, OM...)

- au moins 1 étage de bureaux pour des entreprises dont 1 espace de coworking (tiers-lieu équipés et fibré (mode location par fournisseurs du matériel et services...et compris dans les charges))

- quelques chambres (type hôtel) partagées (permettant de loger des visiteurs et ainsi d'avoir des appartements plus petits (la chambre d'amis n'étant plus nécessaire)

- au moins 1 étage réservé à des logements en mode location (cette ressource permettant de financer une partie des charges de l'immeuble...tout propriétaire d'un logement  (si la notion d'acheter son logement a encore un sens...) est "proprio" d'une partie des magasins et de ses logements)

- 1,5/5 des logements doivent être des logements aidés, 1/5 pré-réservé pour des 1ère ou 2ème générations, 3,5/5 sans conditions particulières (avec une évolutions proportionnelles au type de population du quartier mais limité à 3 x 1/3 pour éviter la notion de ghettos (de "riches" ou de "pauvres"))

A rêver à plusieurs...pour que cela devienne une réalité !
A suivre... 

COP21 - 4 décembre 2015 - Les enjeux de l'économie circulaire pour les collectivités


COP21 - Paris - 30 novembre au 11 décembre 2015

Plateau TV du Comité 21 


Animé par Jacques Paquier du Journal du Grand Paris

Le 4 décembre dernier, au Bourget, pour la COP21, je représentais l'Association des Maires de France, sur le plateau TV des Solutions COP21 organisé par le Comité 21

Jacques Paquier m'a interviewé sur le volet "économie circulaire" de la loi sur la transition énergétique





Les 4 points principaux, pour les collectivités, sont :
- la promotion de l'écologie industrielle et territoriale,
- les ressources naturelles renouvelables,
- la commande publique durable,
- l'économie d'usage et de partage.

Illustration des propos sur les ressources naturelles avec le livre "les fables de Gunter" qui a été édité sur du papier fabriqué à partir de pierres (déchets de chantiers, gravillons...)

Présentation :
- de l'Engagement solennel des Maires et des Présidents d'intercommunalité de France pour le Climat. Engagement rédigé par le groupe de travail "Environnement" de l'Association des Maires de France,
- du livre blanc et du pacte rédigé par le groupe de travail des Etats Généraux de l'Economie Circulaire du Grand Paris.
Pacte signé par 18 collectivités en septembre 2015 à l'Hôtel de Ville de Paris.

J'ai été très touchée de représenter Philippe Laurent lors de cette signature... et très heureuse de poursuivre cet engagement en 2016.
Au programme : le pilotage du groupe de travail pour la rédaction d'une charte sur les événements éco-responsables. A suivre !






Tiers lieu - Boulot - Dodo...ou le bonheur de ne pas prendre le RER ou sa voiture !

Actuellement, nous passons plus de 2h par jour pour nous rendre au travail et pour en revenir
Plus de 2h dans des conditions moyennes... chaleur, proximité extrême (dans le RER en collé/serré ou entre 2 voitures !), fatigue, stress...

Cela ajoute plus d'un quart de temps à notre temps de travail journalier. Ceci, au détriment de notre temps en famille, en loisirs, entre amis.

La solution du télétravail est séduisante ! Pour l'avoir toujours pratiqué 1 journée par semaine cela donne de véritables résultats en terme de productivité et douceur de vie. 

Cependant, il y a 4 inconvénients majeurs :
- le type de fonction
=> le télétravail ne se prête pas à tous les métiers...difficile pour un enseignants, un jardinier, un peintre en bâtiment !

- le management 
=> il faut un manager qui sache évaluer le résultat et la qualité du travail plus que les minutes que son collaborateur passe assis sur une chaise !
=> j'ai pratiqué le travail en étant manager : 1 journée par semaine permet, entre autre, de se concentrer sur des sujets de fond, d'apprendre à déléguer, à optimiser son temps en commençant et finissant des web-réunions courtes et efficaces ! 

- le temps de travail
=> il peut être compliqué de comptabiliser le temps de travail et surtout d'en définir l'unité : en minutes ? en tâches réalisées ? en résultat ?
=> il peut être difficile de terminer sa journée (rythme différent, pseudo culpabilité d'avoir préparé un bon petit plat pour le diner du soir en pleine après midi...) ou bien de la commencer (l'attrait de la couette en plein hiver !)

- le lieu
=> nous ne disposons pas tous des m2 nécessaires pour avoir un bureau et l'infrastructure (imprimante, logiciel de web-conférence, débit internet...)

Et pour les indépendants s'ajoute : le lien social (difficile d'être constamment seul pour travailler), un lieu pour recevoir des personnes...

Le tiers-lieu (espace de coworking) est une solution très intéressante.
Les vieux de la vieilles expliqueront qu'il y a 15 ans (voir plus !), cela a été testé mais cela n'a pas fonctionné !
C'est vrai. C'est parfois la difficulté lorsque l'on est avant gardiste, quand la société n'est pas encore prête.

Notre société a changé et tout particulièrement notre façon de travailler. En déjeunant, en réunion, en rdv, en assistant à une conférence...nous regardons nos mails, y répondons...nous travaillons ! C'est le développement du travail nomade, du nomadisme numérique !
Si nous remettons cela dans le contexte de notre contrat de travail, il y a une certaine incohérence ou ambiguité. Quelle est la réalité du lieu de travail ? Quel est la réalité du nombre d'heures de travail ?

Le tiers lieu n'apporte pas toutes les réponses, mais est la solution pour une grande partie de ces contraintes : contractualisation des temps de travail en télétravail, lien et complémentarité, distinction du lieu, moyens à disposition....et attachement au territoire !

Kesako l'attachement au territoire ???
Si je travaille dans ma ville, je consomme ma ville !!!
Je vais pouvoir facilement faire des courses en passant devant la boutique qui se trouve sur mon chemin pour aller travailler, je vais déjeuner sur place dans le petit restaurant ou traiteur ou boulanger du coin de la rue, je vais pouvoir passer rapidement à la Poste ou à la Mairie en heures creuses...

Si une collectivité a la chance d'avoir un tiers lieu sur son territoire, elle peut en tirer de nombreux avantages et cela participe au développement de son attractivité.

Beaucoup de collectivités sont consciente de cela et se posent des questions pour mettre en oeuvres de tel lieu.
Au vue de la pression budgétaire et de l'état des financements à venir, rares sont celles qui choisiront de créer et de gérer de tel lieux.

En revanche, la collectivité peut être facilitatrice de tiers lieu !
Facilitatrice en 
- mettant un local à disposition (avec un loyer proportionnel au CA ou au taux d'occupation pour faciliter le démarrage, par exemple)
- faisant de la communication sur ses supports (site, magazine, newsletter...)
- organisant des évènements sur place (formation et accompagnement de demandeurs d'emploi ou de sénior...).

La collectivité peut être facilitatrice...mais elle peut aussi gagner beaucoup (ou tout au moins faire des économies !) avec ce concept.
Imaginons que les collectivités proposent à leurs agents de travailler 1 jour par semaine dans le tiers lieu de la ville où ils vivent... en fonction de la taille de la collectivité cela se traduit par un taux d'occupation moindre de ses locaux ; donc du mobilier, des flux, du ménage, des services associés... voire cela peut permettre de vendre ou de changer l'affectation de certains lieux.
C'est aussi une excellente base pour tout tiers lieu qui a un revenu minimum de garantie (convention d'occupation, achat de "tickets"...) et bien plus positive qu'une subvention (un modèle à revoir aussi !).

Ce n'est pas de la fiction ! Amsterdam a engagé il y a quelques années une démarche de ce type, avec 25 % d'agents qui ont souhaité le faire, le ratio agent/bureau est passé de 1,3 à 0,8 ! Imaginez les économies engendrées et le bien-être des agents et leur famille !

Collectivités : Développons l'exemplarité ! C'est bon pour la santé, l'économie, l'emploi local et le mieux vivre ensemble

18 juin 2015 - l’Appel du Numérique

Entre le souvenir de la défaite de Waterloo et l’appel à une mobilisation pour résister, cette date est en 2015, une date clé dans la révolution du numérique qui marque la mutation de notre société

C’est la date à laquelle le Conseil National du Numérique remet au 1er ministre son rapport « La république numérique en actes » qui définit les principales mesures de la stratégie numérique
C’est aussi la date à laquelle se tient la Conférence de Paris sur le numérique qui a réunie des élus (collectivités locales et état), des partenaires du numériques, de grands syndicats professionnels, des experts de renom, des bloggeurs, des sociologues….

Voici les grandes lignes de cette conférence :
-         -  La 1ère Start’ up politique du monde lance officiellement  une nouvelle plateforme qui donne la parole aux citoyens : e-parti. C’est une Start’ up Made in Cantal qui permet de redonner du sens à la relation entre les citoyens et les élus

-       -   Changement de civilisation et de destin. Les politiques font partie prenante de ce changement

-       -   Le numérique pour tous (au niveau mondial) ne se résume (ou limite) pas uniquement à de la fibre optique et au Wifi… il y a des satellites

-       -    Le numérique génère une réflexion du monde du commerce et de la grande distribution sur de nouveau modèle commercial : les achats ne se font plus de la même façon… le profil des acheteurs est lisibles par et pour tous

-       -    Numérique et usage ! Étudions les usages et le numérique suivra ! Ce n’est pas la technique qui gouverne. Imaginer et développer de nouvelles interactions avec les usagers

-        -  Le numérique dans les collectivités se traduit souvent par des services en ligne
o   Véritable atout pour les citoyens
o   Simplification des relations avec les tiers
o   Virage dangereux et changement de cultures pour les collectivités : entrée dans l’ère de la transversalité, de la gestion de projet agile

-     -     Remise en question de quelques mammouths :
o   les chômeurs ne trouvent pas de job avec Pôle emploi…. Mais sur des sites, forums et les réseaux sociaux : Pôle emploi lance une plateforme
o   les postiers ne distribuent plus de lettres…mais les centres de tris pourraient servir de plateformes logistiques pour les commerces de centre-ville

-      -    Ecole et numérique : quand l’éducation nationale ne parle que de tablette commerciale, nous pouvons nous poser la question si ce ministère prend le sujet dans le bon sens !

-        -   Le Ministère des Affaires Étrangères nous donne envie en décrivant les voyages et événements que les ambassades mettent en place pour lancer les Start’ up à l’étranger… 
www.1 ambassadeur1entrepreneur.fr



Mes twittes préférés... (pas très objectives... ce sont les miens !)

* Obadia d’oracle dit que le challenge pour les entreprises est de s’adapter ou de disparaître ! Je pense que c’est la même chose pour les élus !

* Avant les objets connectés, les études des enseignes de la GMS avec les cartes de fidélités et les tickets de caisse permettaient d’être les 1er traceurs de profil !

* Changement de modèle commercial : pour exemple www.sceaux-shopping.com qui représente la rue piétonne et commerçante de Sceaux et qui permet aux personnes de commander par Internet… ce qui génère + de CA et de visites pour les commerçants !

* Mutation de la société et impact dans le monde du travail : quel accompagnement pour l’accélération des changements de métiers ?

* Ecole numérique : l’EN doit commencer par la base, le socle = budget et actions en maternelle et élémentaire AVANT le collège

* Ecole numérique, l’objectif = éviter la rupture d’usage. Cela doit être la priorité de l’Education Nationale

* Outre la formation et le matériel… il faut accompagner les parents sinon risque de rupture et donc de perte d’autorité entre les parents et leurs enfants

* La solution BIC-INTEL n’est pas un détournement d’objet commercial… mais une innovation franco-française… pour les enfants ! Cocorico !!!

* Un exemple concret de développement d’une start’up à l’étranger ? Ouverture de nouveaux marchés… ou déménagement de l’entreprise ?