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Et si chaque gare du Grand Paris Express donnait naissance à une mégastructure urbaine

La construction du Grand Paris Express va générer près de 400 millions de tonnes de déblais de terre qui vont nécessiter la rotation quotidienne de 2 500 camions, pendant 6 ou 7 ans.

Que faire de cette terre ? Comment réduire le nombre de camions qui provoqueront des nuisances sonores, du trafic et des embouteillages ?

Fabrication de briques locale en terre crue 
De très beaux projets d'usine mobile émergent afin de de fabriquer des briques en terre crue comprimées. Ces briques pourraient permettre de construire des logements et des bâtiments à proximité de chaque gare. Cela permet de valoriser les terres extraites, de créer des matériaux "bas carbone" et de limiter les émissions de gaz à effet de serre tout en développant l'emploi local. Une illustration parfaite de l'économie circulaire !


De la brique en terre crue à la mégastructure urbaine
Pour aller encore plus loin et faciliter l'usage de ces briques en terre, des mégastructures urbaines pourraient voir le jour à proximité de chaque gare, par la création d'enveloppe ou de couverture commune. Dans la lignée architecturale de chaque gare ou dans celle des quartiers environnants, de grandes toitures pourraient être construites, avec ou sans façades. Ces structures permettraient de construire d'importants volumes habitables en ossature bois, en paille...et en briques de terre crue !

Un nouveau modèle économique pourrait émerger. La Métropole, les communes et/ou des investisseurs pourraient construire ces contenants, puis, au fur et à mesure, le contenu pourrait être aménagé.


La mégastructure urbaine de services
Ce contenu peut abriter des structures publiques comme l'exemple de l'Akademie Mont-Cenis et accueillir un espace culturel composé d'une bibliothèque, de bâtiments administratifs, de salles de réunion et d'espaces pour la petite enfance. Une construction de ce type peut aisément se faire sur plusieurs années et ainsi se déployer sur plusieurs années budgétaires.




Ces mégastructures urbaines peuvent aussi accueillir un "village" artisanal qui peut permettre aux artisans locaux de partager un espace, voire de stocker du matériel. Cette espace pourrait abriter une place de marché de matières premières secondaires (il s'agit de matériaux issus de la déconstruction qui peuvent servir pour de nouveaux usages ou de nouvelles constructions). Elles peuvent aussi accueillir de la mixité d'usage (bureaux, tiers-lieux, logements)


La mégastructure urbaine de logements individuels
Le contenu peut être mis à disposition pour du logement individuel. Cela favoriserait la construction d'habitat individuel de type "maisons en bande", Ce type d'habitat permet aux propriétaires de disposer d'un "pavillon" individuel et d'un espace vert qui peut être personnel ou, selon les projets, des jardins partagés, des serres en toitures ou une mini-ferme (en fonction de la taille de la mégastructure). Exemple d'habitat individuel à Vaudoncourt, dans le Doubs. 



Construisons la permacité
Cette forme de construction peut avoir un impact économique positif avec un prix au m2 plus attrayant et un impact environnemental non négligeable en permettant à la ville de se reconstruire sur elle-même, en évitant l'étalement afin de préserver les sols et les espaces, naturels et agricoles de proximité.

C'est un premier pas vers la permacité qui encourage la symbiose entre les écosystèmes humains et naturels... en résolvant le traitement des terres extraites lors des grands chantiers.



Qu'est-ce qu'une Ville résiliente ?

Nous entendons souvent parler de "Ville résiliente", où le terme de résilience, dans l'imaginaire de ceux qui l'utilise, est assimilé au sens qui est appliquer aux hommes, en psychologie ou sociologie.

En ce qui concerne les villes, la résilience n'est pas une solution pour répondre à une crise, à un problème ou à un risque. Il ne s'agit pas d'un état temporaire à surmonter, mais plutôt un changement de fond, c'est une évolution qui est à accompagner...et non une révolution qui nous ramènerai au point de départ.
C'est la prise de conscience des transitions que nous vivons :

  • les transitions dans le monde du travail (lieux, nombre d'heures, chômage, distinction entre le travail et l'activité, adéquation entre les offres et les demandes, formations initiales et continues...),
  • les transitions nécessaires pour anticiper et s'adapter aux changements climatiques avec les impacts sur l'environnement et la biodiversité (pollution atmosphérique, brut, santé, ressources naturelles, alimentation...), 
  • les transitions du monde économiques (nouveaux modèles, crises financières, volatilité des marchés, dépendance aux aléas financiers du coût des matières premières...),
  • les transitions sociales (ascenseur social en panne, accès à la formation, éducation, diversité culturelle, perte des repères idéologiques, isolement, changement de forme de la "famille"...)

Une ville résiliente est une ville qui perçoit ces changements de société, qui voit chaque jour la façon dans les citoyens subissent ces transitions et qui est consciente de ses propres impacts environnementaux, sociaux et économiques.
Des impacts dans de nombreux domaines comme :

  • la construction de nouveaux logements ou la rénovation des anciens qui génèrent un besoin croissant en matières premières tout en produisant énormément de déchets (déconstruction, extraction de terres...),
  • l'augmentation des déplacements provoque de la pollution et une pression importante dans la vie des personnes,
  • le développement des périphéries et de l'étalement urbain se fait au détriment de la nature environnante avec de graves conséquences sur les terres agricoles, la notion de propriété, l'allongement des temps de transports maison-travail...
  • la diminution des revenus des citoyens avec une classe moyenne beaucoup plus en difficulté, un % de foyers imposables en baisse, de la paupérisation...
  • la baisse des dotations de l'Etat et la mise en place de mesures de péréquation parfois inadaptées,
  • l'accroissement des ruptures générationnelles, numériques, culturelles... nécessitant un accompagnement de plus en plus fort des collectivités qui continuent à jouer un rôle de service public de proximité garant de la sécurité de tous et du mieux vivre ensemble.


Malgré ces contraintes fortes, l'objectif des élus locaux est de conserver, voire de développer le niveau de service pour tous, tout en engageant au sein de ses services, les transitions professionnelles nécessaires.

Pour atteindre l'objectif, l'ambition des élus locaux, qui ont une vision pour leur ville, est de développer une ville résiliente sur un certain nombre d'axes et de domaine, comme  :

  • Faciliter la collecte et la réparation des objets et des biens, afin d'éviter le traitement des déchets qui est de plus en plus coûteux (coût des transports, impacts de pollution puis dépollution...) : c'est la mise en place de Repair Café, d'atelier de réparation...
  • Intensifier l'usage des biens avec des brocantes, des trocantes, la mise en place de plateformes numériques de partages, de prêts et/ou de locations...
  • Favoriser les installations de ressourceries en prêtant des locaux à conditions privilégiées, en mettant à disposition des espaces éphémères (exemple d'un bâtiment quie sera amené à être détruit lors d'un prochain programme immobilier...)
  • Encourager l'installation de tiers lieux afin de réduire et d'optimiser l'usage des m2 de bureaux, partager des moyens et services, diminuer les déplacements, mettre fin à l'isolement des indépendants, permettre des rencontres et le développement de business...
  • Optimiser les déplacements avec la mise en place de plan de déplacement optimal, de l'auto-partage, du covoiturage, en facilitant l'usage du vélo, en mutualisant et développant des solutions innovantes de logistique urbaine...
  • Limiter le gaspillage alimentaire en créant des liens avec des associations caritatives locales
  • Jouer un rôle de facilitateur au sein de l'écosystème économique local en réunissant les entreprises locales ou en en recherchant afin de créer un écoparc ou des ensembles cohérents permettant de mutualiser des biens et des ressources, et ce, quelque soit l'échelle (exemple : collecte du papier, les déchets des uns deviennent les ressources des autres, mise en place de cuisines partagées...)
  • Former sur les consignes de tri pour développer des filières de recyclage et créer les emplois associés 
  • Sensibiliser et accompagner les citoyens pour faire évoluer les comportements liés à la consommation
  • Acheter des produits locaux et bio pour encourager et développer les filières agricoles locales, voire innover avec des projets d'agricultures urbaines, de permacultures...
  • Intégrer des clauses particulières dans les marchés publics afin de favoriser : le local, les matières recyclées et recyclables...
  • Devenir un terrain d'expérimentation pour des startups, des associations innovantes, des entreprises locales...
  • Accélérer les liens entre les étudiants, les retraités et les cadres en favorisant des actions de type hackathon, bourse aux stages, coup de pouce pour le premier emploi...

Une ville résiliente est un ville qui développe sont attractivité commerciale, touristiques et économiques. Cette notion se décline à toute les échelles : villages, territoires, métropoles, régions...
L'économie circulaire permet de répondre à ce challenge.


C'est notre responsabilité, en tant qu'élu, d'accompagner toutes les parties prenantes concernées pour qu'elles deviennent actrices de ces changements.



2020 – Elus par des robots ?

Mesdames, Messieurs les Maires de France, en 2020 serez-vous, serons-nous élus dans nos communes par des citoyens ou par des robots ?

Beaucoup n’iront pas plus loin et ne liront pas cet article, pensant à une faute de frappe  et qu’il s’agit de 2050 ; un peu comme les objectifs environnementaux 2020 qui passent maintenant à 2030 et 2050. D’autres penseront à une critique d’un nouveau film d’anticipation qui vient de sortir ou sortira bientôt. Ils ont oublié ceux d’il y a 20 ou 30 ans en arrière qui brossaient parfaitement notre société actuelle. Ne restons pas sur les images du passage au 21ème siècle et l’avenir en l’an 2000.

Nous sommes en novembre 2016, la révolution industrielle 4.0 n’est plus une révolution mais une évidence pour tous. L’industrie 4.0 est la suite logique des innovations et de l’évolution. C’est le Darwin du 20ème siècle !
La machine à laver le linge a été une révolution incroyable : beaucoup moins de pénibilité, 2 à 4 heures de gagnées chaque jour pour toutes les femmes, la possibilité d’avoir du temps pour autre chose : la vie associative, les échanges, la formation et le monde du travail. La machine à laver : une véritable révolution sociétale qui a joué un rôle dans notre société actuelle.

Certains reconnaîtront l’article rédigé par une femme dans cet exemple ! C’est vrai, mais c’est avec les 2 visions complémentaires des femmes et des hommes que notre société change et que les révolutions industrielles se sont développées jusqu’à la 4.0.

L’objectif est de fabriquer en optimisant les ressources en raison de sa rareté, pour la ressource naturelle, et surtout de son prix, pour la ressource humaine. Il s’agit de fabriquer en s'adaptant à la consommation et aux attentes de chacun, quitte à les stimuler parfois ! Une bonne campagne de publicité et un marketing adapté permet à une entreprise de booster son chiffre d’affaire.

L’innovation est au cœur de cette révolution 4.0 et le numérique un outil facilitateur et accélérateur de ce mouvement. Cette révolution n’est pas restée cantonné aux entreprises, elle est dans la vraie vie de nous tous, des familles, des enfants (de plus en plus tôt), des seniors, des animaux (avec les puces, non plus dans les poils, mais, électroniques et attachés à leur collier ou tatouées !). C’est l’Internet, les objets connectés, les services apportés…tout ce qui nous facilite la vie, nous aide, nous amuse et nous apprends.

On n’imagine pas se déplacer sans son GPS et cuisiner sans son smartphone ou tablette. La vie c’est enregistrer les 1ères notes d’une musique pour retrouver le titre et le liker, parler à son cousin qui vit à l’autre bout du monde, découvrir un sujet en s’inscrivant à un MOOC, organiser ses vacances selon les conseils d’inconnus en allant même dormir chez eux, confier ses enfants à un inconnu qui les emmènera à Toulouse dans sa voiture…car il aime parler et a 4 étoiles sur 5 et pourquoi pas rencontrer la femme ou l’homme de sa vie du moment par points de compatibilité !

Et puis, il y a l’intelligence artificielle…ces programmes et algorithmes qui sont capables de se souvenir de nos dernières recherches, les mots que nous employons, nos goûts, l’endroit où nous nous trouvons pour nous apporter un maximum de services. C’est génial et personne ne peut s’en passer. 
Une petite réflexion sur notre accès à l'information, à force de "pousser" l'information que nous aimons, qui nous touche, qui nous ressemble, ces algorithmes développent autour de nous un monde qui nous ressemble. Un peu comme la campagne du pub ou de marketing décrite plus haut...

Si nous revenons un peu dans le champ politique, c’est de plus en plus compliqué. Comment départager 7 candidats qui se ressemblent mais qui ont quelques différences…pas que physiquement (blond(e)s, brun(e)s) ! Et puis, il y a un taux d’absentéisme croissant. Difficile de s’y retrouver.
Mais heureusement, il y a les premières applications qui comparent les programmes politiques des candidats et qui sont en mesure de nous présenter des synthèses, des axes et orientations qui vont nous aider à voter.

Le plus fort, c’est que d’ici 2020, il y aura même des algorithmes qui sauront interpréter ces programmes et nous proposer la femme ou l’homme politique le plus compatible avec nos valeurs, idées, convictions… Quel gain de temps et simplicité pour « aller » voter et en plus, pour « bien » voter !

L’algorithme c’est le robot d'aujourd’hui, pas celui en métal, le R2-D2 qui a bercé notre enfance, non, celui qui est invisible, qui est plus ou moins conçus et programmé par des hommes et des calculateurs.

Tous ceux qui ont trempé un peu dans l’informatique d'antan savent qu’il y a toujours des boggues dans les programmes, ces petits dysfonctionnements qui peuvent altérer le résultat d’un calcul. Ce n’est pas très grave lorsqu’il s’agit du programme de sélection d’un film, beaucoup plus pour une opération chirurgicale où l'atterrissage d'un avion !
Maintenant, il est vrai que nous n’étions que des informaticiens qui débutions, sans grande formation. C’était les premiers pas sur une nouvelle planète !

Quel serait l’impact de petits boggues lors du rapprochement entre ce que je suis, mes convictions, ma vision de demain et le candidat que mon petit robot me proposera ?
Et je n’imagine même pas le candidat féru en numérique ou avec une bonne équipe de geeks. Attention ce terme est pour moi positif et honorifique, c’est grâce aux geeks que les barrières de l’impossible tombent et que l’avenir ne se l’imite plus qu’à l’imagination !
Ce candidat pourrait analyser les attentes, les goûts et habitudes des citoyens de sa ville et construire son programme pour y répondre. Ce serait vraiment génial d’avoir des politiques qui prennent en compte les citoyens et la réalité de la vraie vie... !?!?


Et c’est comme cela, que les prochains Maires pourraient être élus par des robots !

Biomimétisme et économie circulaire... imaginez que cela fonctionne aussi en politique !

Je suis complètement passionnée par ces 2 sujets qu’est le biomimétisme & l’économie circulaire 
Ces 2 sujets sont totalement liés :

  • Le biomimétisme c’est observer le cycle naturel d’écosystèmes animal ou végétal et s’en inspirer. C’est observer les qualités chimiques et physiques d’un coquillage, d’une feuille d’arbre ou d’un insecte et s’en inspirer pour innover et créer.
        Exemple : l’interdiction, en 2010, des combinaisons inspirées par la peau des requins qui permettaient aux nageurs qui en portaient de toujours gagner

  • Ces innovations et ces créations inspirées du biomimétisme ont un atout de taille : elles ne produisent pas de déchets. En s’inspirant de la nature, on ne peut pas produire de déchet, puisque le déchet n’existe pas dans la nature. 
  •  Le déchet n’existe pas car la nature est organisée en écosystèmes interdépendants. Ce qui pourrait être un déchet dans un espace indépendant est en réalité une ressource pour un autre écosystème.
 
        Exemple : le crocodile du Nil qui a comme brosse à dents un oiseau particulier : le pluvian d'Egypte qui a des sangsues directement livrées à domicile !
  
  • Déchet-ressource ou ressource-déchet…c’est la même chose, c’est ce que l’on peut aussi appeler de la matière première secondaire ou de la nouvelle matière … c’est la base même de la définition de l’économie circulaire. L’observation de la nature pour l’écoconstruction et le développement de l’écologie industrielle est la véritable solution sur une planète finie avec certaines ressources limitées.
  • Comment décrire et comprendre la notion d’interdépendance et les relations entre 2 écosystèmes ou espèces sans imaginer une relation de force, de dominé-dominant…voire de hiérarchie ?
    Un des exemples d’interdépendance le plus connu, et depuis des générations : le riz qui pousse de façon naturelle partage son espace avec un canard. Le canard mange les parasites qui pourraient polluer le riz et les mauvaises herbes, en pataugeant dans la rizière le canard favorise le développement des plants de riz. Tout cela pour que l’on se régale avec un canard laqué accompagné d’un riz blanc !
Dans cet exemple, c’est qui le patron ? C’est qui qui commande ? C’est qui qui est plus important que l’autre !
Personne. L’un a besoin de l’autre et réciproquement !

  • Si l’on transpose cela au niveau des entreprises et de l’industrie, un système sans organigramme, sans hiérarchie, sans patron… c’est peut-être possible pour la nature… mais pas pour les hommes !
  •  Pourtant les SCOP (Société coopérative de production) ou SCIC (Société de coopérative d’intérêt collectif) qui se développent sont des entreprises qui ont des clients, qui produisent, qui gagnent de l’argent, qui font des bénéfices, qui payent les salariés et les fournisseurs, qui s’agrandissent et se développent. Et c’est plutôt bien pour l’économie et l’emploi local !

Et si j’osais aller plus loin… et que j’imaginais un monde politique, des hommes et femmes politiques qui s’inspireraient du biomimétisme et de l’économie circulaire…
Cela pourrait ressembler à cela :
  • Un écosystème composé de personnes, toutes différentes, toutes apportant ou contribuant d’une façon qui lui soit propre, dans l’intérêt de tous, sans oublier ou laisser  l’un d’eux de côté. Une société sans déchets !
  • Pour chaque sujet, celui ou ceux qui seraient reconnu par ses pairs comme les plus compétents, expérimentés ou ingénieux piloteraient et définiraient les grandes lignes directrices avec tous les volontaires. Un groupe interdépendant !
  • Tout projet ou démarche proposerait à chacun d’y contribuer à hauteur de ses compétences ou idées. Un fonctionnement de type démocratie participative !
  • Une transparence et une communication pourrait circuler entre tous : innovateurs, concepteurs, contributeurs, utilisateurs…

Idriss Aberkane dit que toute idée, projet ou révolution passe par 3 étapes : Ridicule, Dangereux, Evident.

Certain trouveront cet article « Ridicule », certain imaginent 2017 comme une année « Dangereuse » et de nombreux faizeurs ou les politiques qui comptent avec la société civile l’imaginent « Evidente » !


Et vous, comment imagineriez-vous ce nouveau modèle politique ? Ce modèle qui nous donne envie, en 2017, de participer, de nous impliquer et de donner envie d’aller voter POUR !