L’économie circulaire pour les Startups
Nous vivons une époque
formidable !
Celle où seule l’imagination est
notre limite.
Le travail réalisé par toutes les
instances (associatives, entreprises, presse and co) pour la COP21 a permis de sensibiliser, de vulgariser, de mettre en avant l’état
des lieux et le champ des possibles avec des actions mis en place au cœur
des pays, des territoires et au niveau local.
Ceci dans tous les domaines d’activités et pour tous les acteurs de l’entreprise à la collectivité en passant par
le milieu associatif, les assureurs…
La signature de l’accord de Paris
signe l’introduction de nouvelles solutions mieux adaptées à l’environnement
Cette prise de conscience de la finitude des ressources mondiales, de
l’importance de la biodiversité, du biomimétisme a permis de définir l’économie circulaire comme LE modèle économique facilitant la
transition vers un nouveau paradigme
économique et sociétal, une nouvelle
vision d’à venir.
Dans ce champ économique tout est à imaginer et construire ;
tout le monde part du même point et c’est ce qui donne l’impulsion à toute
personne ou structure pour oser.
Oser exprimer, oser proposer,
oser innover, oser lancer une idée, oser !
Le support qui permet de passer de l’idée au projet et à la réalité,
c’est le numérique et la technologie.
J’ai eu la chance de travailler
pour un groupe d’inventeurs lyonnais un peu fous, je me souviens :
- la difficulté d’auditer des solutions qui existaient ailleurs,
ð Quoi de plus facile aujourd’hui que de faire une petite recherche sur le Net et d’avoir les références et publications correspondantes à un sujet
- contacter des chercheurs ou inventeurs à l’étranger
étaient mission quasi impossible
ð Le lieu n’a plus d’importance, tout le
monde travail dans le même espace
- réaliser un prototype était difficile et couteux
ð L’imprimante 3D et le financement participatif est accessible à tous
- Et pour finir, protéger efficacement une idée (autre que l’enveloppe solo) voire déposer un brevet était un rêve faute d’avoir le financement adéquat
ð Le problème ne se pose plus avec la création d’une blockchain permettant de référencer les innovations et inventions
Le témoignage que je viens de vous
livrer ne se passait pas au temps de la préhistoire…
même si cela y ressemble.
Outre le fait d’être facilitateur,
le numérique et la technologie sont un excellent accélérateur. Quand on parle
aujourd’hui de la Blockchain, certain en parle au futur… alors qu’une nouvelle
génération de Blockchain est déjà sur le point de voir le jour : La
Blockchain où le hash cryptographique et
le contrôle de l’authenticité sont libres et partagés ou totalement privée pour une communauté ou un consortium
particulier
C’est avec ce type de solutions que l’économie circulaire se développe et
que de nombreux jeunes peuvent expérimenter et développer l’économie de partage.
Rien de plus simple que de réunir
des personnes, des voisins, des clients, des adhérents, des salariés sur une même plateforme pour les
faire partager des biens ou des services.
Ces solutions permettent de
répondre à de nombreuses problématiques actuelles comme :
- La lutte contre le gaspillage alimentaire
ð En
partageant les produits et en anticipant les fins de vie
- L’intensification d’un usage
ð Exemple de
la voiture partagée ou le co-voiturage
- Les mises en relation en tout genre
- La création de nouveaux emplois locaux
La semaine dernière, j’ai rencontré
6 jeunes qui ont créé des startups dans différents domaines. Ils étaient
invités à témoigner dans l’IUT où ils avaient fait leur étude.
Leur message était clair, on ne peut plus parler d’un modèle
économique unique. Certain avait déjà changé 3 ou 4 fois de modèle en 1 an
d’existence. Un business plan sur 3 ans
n’a plus de sens, c’est l’agilité et l’adaptation qui font la différence.
Eux l’ont compris, pas forcément
les enseignants… ni les banquiers !
Mais ne limitons pas les startups à
l’affaire des jeunes. Ce domaine des possibles donné par l’économie circulaire
est ouvert et accessible à tous. La définition de la startup n’est pas associée à l’âge
de ses créateurs ou de l’entreprise !
La startup est cette entité
innovante qui expérimente toute les solutions, qui est souple, qui ne fait pas
d’erreur mais, acquiert de l’expérience…
Les startups ne sont pas les seules
organisations à s’inscrire dans ce nouveau modèle économique. J’ai eu la chance
de rencontrer il y a quelques semaines une ingénieur d’études de chez CERQUAL = Organisme de certification de Qualitel qui existe depuis plus de 40
ans et qui certifie les logements (neufs et en rénovation) en délivrant des
labels NF, HQE…
Leur objectif 2017 est de faire évoluer leur référentiels pour intégrer des exigences liées à l’économie
circulaire, ceci en accompagnant
les professionnels en questions.
Ces 2 exemples mettent en évidence
que bientôt nous ne parlerons plus que d’économie sans aucune précision, car le circulaire sera la normalité !
Retour en images de ce Forum :
http://www.demain.fr/le-forum-du-grand-paris-et-leconomie-circulaire/
Mon intervention lors du forum économique du 9 décembre 2016 à la Maison des Travaux Publics organisé par La Tribune et Le journal du Grand Paris
Retour en images de ce Forum :
http://www.demain.fr/le-forum-du-grand-paris-et-leconomie-circulaire/
Mon intervention lors du forum économique du 9 décembre 2016 à la Maison des Travaux Publics organisé par La Tribune et Le journal du Grand Paris
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